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28 juin 2012
ITC Nouvelles

Le Sommet du G(irls)20 réunit à Mexico avant le G20

Prévu pour coincider avec le Sommet du G20, le Sommet du G(irls)20 – créé par un consortium international d’entreprises et de fondations comprenant Google, Nissan et Air Canada – s’est efforcé de rehausser le profil des femmes dans l’économie mondiale.

Sous le slogan ‘3,5 milliards de moyens de changer le monde’ – en référence aux possibilités offertes aux femmes de trouver leur place dans l’économie mondiale – le G(irls)20 a rassemblé des déléguées âgées de 18 à 20 ans, provenant des pays du G20 et de l’Union africaine accueillant des intervenantes connues du monde des affaires et d’organisations caritatives.

Les déléguées ont pris part à des débats et à des ateliers conçus pour favoriser le dynamisme financier par l’autonomisation économique et politique des filles et des femmes.

 

Des entreprises récompensées pour avoir ouvert leur CA aux femmes

Le 1er mai, lors d'un dîner à New York, ont été remis les prix 2012 de la WomenCorporateDirectors (WCD), organisation internationale de 1400 femmes membres de conseils d'administration (CA). À cette occasion Intel s’est vue décerner le prix de l’innovation et de la valeur partagée, et le Groupe Publicis a été distingué pour son leadership et sa gouvernance; des prix individuels ont été remis à la Présidente du conseil et PDG de DuPont Ellen Kullman, ainsi qu’à la Présidente du conseil et PDG du Groupe Desjardins Monique Leroux.

Alison Winter, co-présidente internationale de WCD a déclaré: ‘En temps de crise économique, on tolère toujours moins les dirigeants qui ne tiennent pas compte de la valeur de la diversité dans les décisions qu’ils prennent pour l’entreprise ni de l’impact de l’entreprise sur les communautés dans lesquelles elle opère.’

 

Les femmes d’affaires du monde entier convergent vers la Grèce

Le Sommet mondial des femmes, un événement annuel autoproclamé ‘Davos des femmes’, a eu lieu fin mai à Athènes. Initialement lancé en tant que forum économique destiné aux femmes dirigeantes des secteurs public, privé et associatif, il a réuni des déléguées de plus de 80 pays pour discuter des domaines de croissance économique et offrant des débouchés aux femmes du monde entier.

Plus de 1000 personnes se sont réunies pour écouter des intervenantes telles que Elizabeth Thabethe, Vice-ministre sud-africain du commerce et de l’industrie; Zhen Yan de la Fédération nationale des femmes de Chine (FNFC); et Julia Brown, Vice-présidente de Kraft Foods.

Umran Beba de PepsiCo APAC a relevé: ‘Être face à mille personnes de 81 pays rassemblées dans une salle est impressionnant, a fortiori lorsque l’on songe que la discussion porte sur les femmes, leur représentation et leur développement.’

 

Analyse et notation des débouchés économiques offerts aux femmes de par le monde

En mars de cette année, The Economist Intelligence Unit (EIU), de The Economist, a publié son deuxième Indice des perspectives économiques des femmes qui classe 128 pays en fonction de l’accès aux débouchés économiques offert aux femmes employées et entrepreneurs, et ce sur la base de données provenant d’organisations telles l’ONU, le FMI, et l’OMS.

Près de la moitié des femmes en âge de travailler n’étant pas actives dans l’économie mondiale, le rapport de l’EIU insiste sur la nécessité d’accroître le rôle des femmes dans l’économie, de même que les possibilités de doper l’économie mondiale en les aidant à jouer un rôle plus important sur le lieu de travail.

À partir de 29 indicateurs mesurant l’accès aux financements, à l’éducation, à la formation, le statut juridique et social, et l’environnement d’affaires en général, l’EIU publie un tableau indiquant le classement et l’évolution positive ou négative des débouchés offerts aux femmes dans 128 pays. La Suède – seul pays affichant un taux de 90% - sort du lot, talonnée par la Norvège et la Finlande. Les États-Unis se classent en 14e position, le Japon en 25e, la Chine en 68e et l’Inde en 98e.