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30 septembre 2014
ITC Nouvelles
Les EUA devraient prolonger un accord commercial de longue date avec l’Afrique

Les États-Unis d’Amérique (EUA) ont invité les dirigeants d’une cinquantaine de nations africaines au premier Sommet des dirigeants des États-Unis/Afrique, qui a eu lieu à Washington, D.C. en août dernier. Cet évènement avait pour but de renforcer les liens et le commerce entre les EUA et l’Afrique en renouvelant la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA). L’accord prévoit des exemptions de tarifs et quotas américains pour doper le commerce et la croissance économique des pays de l’Afrique subsaharienne.

Alors que la Chine est en train de renforcer ses liens avec l’Afrique et que l’Union européenne (UE) négocie son propre accord de libre-échange avec le continent, les EUA cherchent à maintenir des liens économiques étroits avec les pays africains. Même si cette loi n’a pas stimulé le commerce avec l’Afrique dans la mesure prévue, des progrès ont été accomplis. Le commerce de produits non pétroliers réalisé dans le cadre de l’AGOA est passé de $E.-U. 1,4 milliard en 2001 à $E.-U. 5 milliards en 2013. AGOA et d’autres accords de libre-échange ont offert aux PME davantage d’opportunités d’exportation avec un nombre réduit de mesures tarifaires auxquelles elles doivent se conformer. La loi devrait entrer à nouveau en vigueur en septembre 2015.

La Banque mondiale veut éclairer six pays africains

Le Groupe de la Banque mondiale (GBM) a accordé un crédit de $E.-U. 5 milliards pour soutenir des projets énergétiques en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Libéria, au Nigéria et en Tanzanie, pays ayant conclu un partenariat avec les EUA, l’initiative Énergie pour l’Afrique du Président Barack Obama.

Au deuxième jour du premier sommet États-Unis/Afrique, le Président du GBM, Jim Yong Kim, a déclaré dans son discours que ce nouvel engagement financier était absolument indispensable pour générer plus d’électricité pour la population africaine. En effet, 600 millions d’africains n’ont pas accès à l’électricité, malgré le fait que l’Afrique bénéficie du plus grand potentiel hydroélectrique, géothermique, éolien et solaire, ainsi que d’importantes réserves de gaz naturel et de pétrole.

Le Canada et l’UE avancent à grands pas vers la finalisation d’un accord de libre-échange

Après plusieurs mois de délibérations, les négociateurs du Canada et de l’UE ont finalisé le texte de leur accord de libre-échange. L’entrée en vigueur de cet accord, qui devrait supprimer pratiquement tous les tarifs de part et d’autre, pourrait prendre jusqu’à deux ans. L’accord de 1 500 pages doit encore être traduit en 23 langues, revu par des avocats et ensuite ratifié par le Parlement européen et la Commission européenne.

Sa pleine application est prévue pour la mi-2016; il pourrait faire l’objet de quelques modifications avant d’être ratifié. L’accord de libre-échange pourrait favoriser la création d’emplois et d’opportunités économiques au Canada et en Europe.

La BERD finance le projet de la Barclays Bank Egypt à hauteur de $E.-U. 20 millions

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé son soutien à l’extension du commerce international en Égypte en octroyant un crédit de $E.-U. 20 millions à la Barclays Bank Egypt dans le cadre du Programme de facilitation des échanges (PFE) de la BERD. Il permettra de fournir des garanties aux banques commerciales internationales afin de couvrir les risques politiques et commerciaux liés au paiement des transactions faites par Barclays Bank Egypt.

Ce partenariat dénote les perspectives positives de l’énorme potentiel du commerce en Égypte. Barclays souhaite devenir la banque de référence et le partenaire commercial de choix pour ses clients en Égypte. Ce partenariat permettra à Barclays d’octroyer des prêts à des exportateurs, importateurs et distributeurs locaux. Le PFE compte actuellement plus de 100 banques partenaires dans 23 pays où la BERD investit.

La Thaïlande est appelée à réglementer de toute urgence le commerce international d’espèces sauvages

La Convention sur le commerce international d’espèces menacées d’extinction (CITES) a averti la Thaïlande qu’elle risque une interdiction du commerce d’espèces sauvages si elle ne réglemente pas le secteur de l’ivoire. La CITES a fixé un délai à août 2015 pour que la Thaïlande réglemente le marché illégal de l’ivoire. Ce pays est maintenant considéré comme le principal contrevenant du 'gang des huit' pays qui ont fait objet d’un contrôle du commerce de l’ivoire. Les sept autres pays figurant sur la liste sont la Chine, le Kenya, la Malaisie, les Philippines, la Tanzanie, l’Ouganda et le Viet Nam.

Le non-respect des réglementations de la CITES pourrait conduire à une interdiction des exportations d’ivoire et à la suspension du commerce de l’ensemble des 35 000 espèces répertoriées par la CITES. Pour la Thaïlande, cela restreindrait le commerce d’orchidées et de bois exotique, deux importants produits d’exportation de ce pays de l’Asie du Sud-Est.

Le Taipei chinois et les Philippines renforcent leurs liens commerciaux

Le Taipei chinois et les Philippines, qui travaillent depuis des années pour renforcer leurs relations économiques, voient s’accroître les échanges commerciaux bilatéraux. Selon le Ministère de l’économie du Taipei chinois, les échanges commerciaux entre les deux pays ont doublé, passant de $E.-U. 6,05 milliards en 2009 à $E.-U. 12 milliards en 2013.

Les dirigeants des deux pays se sont rendus à la Conférence économique conjointe Philippines/Taïwan en novembre dernier, lors de laquelle le Conseil pour le développement du commerce extérieur de Taïwan et le Centre pour les expositions et les missions commerciales internationales des Philippines ont signé une lettre d’intention pour la promotion du commerce et des investissements bilatéraux. Les deux pays discutent également de la possibilité d’un accord sur une coopération pour l’application des lois maritimes afin de rendre leurs relations en matière de commerce et de transport plus symbiotiques.

Les organisations internationales réaffirment leur soutien à la mise en oeuvre de l’Accord sur la facilitation des échanges

Plusieurs groupes internationaux ont confirmé leur engagement en faveur de l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE) de l’OMC. La CNUCED, l’ITC, l’OCDE, la Commission économique pour l’Europe des Nations unies (UNECE), le Groupe de la Banque mondiale et l’Organisation mondiale des douanes (OMD) ont réaffirmé leur soutien aux économies en développement, en transition et moins avancées pour la mise en oeuvre de l’accord.

Ces organisations ont publié une déclaration conjointe le 22 juillet, reconnaissant les bénéfices potentiels de l’AFE pour les économies en développement. Elles envisagent de travailler en étroite collaboration entre elles et avec l’OMC pour le partage des informations sur la facilitation des échanges afin de combler les lacunes en matière d’assistance technique et de renforcement des capacités. Cette déclaration répond aux besoins des économies en développement en termes d’assistance technique, de renforcement des capacités et de soutien à la mise en oeuvre de l’AFE pour en tirer des bénéfices à long terme.