Investir dans l’écosystème des affaires pour stimuler le commerce

(Genève/Paris) Édifier un écosystème des affaires plus solide pour aider les petites entreprises à échanger – voilà l’objectif de la Conférence Mondiale 2018 des Organisations de promotion du commerce qui s’ouvre aujourd’hui à Paris.

Les pratiques commerciales et le paysage mondial des échanges sont perturbés par des forces qui incluent les nouvelles technologies, les pressions croissantes en matière de protectionnisme, et la volonté croissante des consommateurs de pratiquer une consommation responsable. Dans ce contexte, la Conférence vise à placer les organisations de promotion du commerce et de l’investissement au centre des discussions sur la manière d’augmenter la compétitivité des petites et moyennes entreprises, afin de stimuler une croissance inclusive.

Des représentants de ces organisations, venus de 86 pays et territoires différents, se rencontrent les 25 et 26 octobre pour explorer le thème de la Conférence : « Commerce et investissements : Des écosystèmes au service de la croissance ».

Le programme de la Conférence est disponible ici.

« L’écosystème des institutions qui entoure et appuie les entreprises joue un rôle essentiel pour les préparer à tirer pleinement profit du commerce et des technologies numériques », affirme Arancha González, Directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), en ouverture de la Conférence. « Les organisations de promotion du commerce et de l’investissement ont un rôle crucial à jouer pour permettre aux petites entreprises de profiter des mégadonnées (big data), tout en renforçant la confiance du public envers les nouvelles technologies. »

« Le développement du commerce international est la clef de notre prospérité, et aussi – j’en suis sûr – s’il est maîtrisé, un levier de développement pour tous les pays », déclare pour sa part Christophe Lecourtier, Directeur général de Business France, co-organisateur de la Conférence. « Cela comprend les partenaires historiques et les économies développées, mais aussi dans un monde en mutation rapide, les puissances économiques de demain. »

Ces organismes nationaux s’adaptent pour alimenter une croissance économique plus inclusive et durable. La priorité est donnée à la création d’emplois et à l’appui aux entrepreneurs, et en particulier aux femmes et aux jeunes, ainsi qu’à l’amélioration de leur impact par le recours aux outils numériques.

Faire croître les économies grâce au commerce

Mme González a mis en avant trois priorités essentielles pour les organisations de promotion du commerce et de l’investissement :

• Plutôt que de viser la croissance des exportations, chercher à soutenir la croissance économique en renforçant les entreprises et les entrepreneurs, comme le suggèrent les Objectifs de développement durable des Nations Unies. 
• Travailler avec un éventail large et varié de partenaires – allant des incubateurs aux institutions de formations, des universités aux associations commerciales – afin de créer un écosystème des affaires interdépendant et atteindre des objectifs communs. 
• Instaurer la confiance des entreprises en faisant entendre leur voix de manière crédible sur les plateformes en ligne où interagissent les entreprises et le public en général – telles que les médias sociaux ou les systèmes de notation par utilisateurs. 

Appuyer les petites entreprises

Un des rôles majeurs des organisations de promotion du commerce et de l’investissement consiste à appuyer les petites et moyennes entreprises, en leur fournissant des renseignements sur les marchés, mais aussi les compétences et les réseaux nécessaires pour exploiter les nouveaux marchés.

Les recherches de l’ITC montrent que ces organisations contribuent directement aux gains nationaux en termes de productivité et de compétitivité. Une enquête récente des organisations européennes de promotion du commerce montre que pour chaque dollar investi dans ces agences, elles ont généré des exportations supplémentaires à hauteur de 87 dollars, et une addition de 384 dollars au produit intérieur brut national.
Reconnaître l’excellence

Dans le cadre de cette conférence, certaines organisations qui ont fait la preuve de leur excellence en aidant les petites entreprises à échanger à l’international, présentent comment elles ont révolutionné leur structure pour satisfaire leurs clients. En reconnaissance de cette excellence, un prix sera remis aux meilleures.

Le processus d’octroi des prix a permis de nominer 11 organisations, en provenance des pays suivants : Autriche, Égypte, Ghana, Maurice, Mongolie, Nigéria, État de Palestine, Pérou, Qatar, République de Corée et Suisse.

Les organisations sélectionnées concourent dans trois catégories de Prix : meilleure utilisation d’un partenariat ; meilleure utilisation des technologies de l’information ; et meilleure initiative pour la garantie d’un commerce inclusif et durable. Les lauréats seront annoncés ce soir.

Note aux éditeurs :

À propos de l’ITC – Le Centre du commerce international est l’agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises dans les pays en développement et les économies en transition à devenir plus compétitives sur les marchés mondiaux, contribuant ainsi à un développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce et des Objectifs de développement durable des Nations Unies.

À propos de Business France – Business France appuie le développement international de l’économie française. L’organisation œuvre à la promotion des entreprises françaises, de l’image économique et de l’attractivité de l’ensemble de son territoire en termes d’opportunités d’investissement. Fondée en 2015 par la fusion entre UBIFRANCE et l’Agence d’investissement en France, Business France est présente partout en France et dans 70 pays répartis dans le monde.

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